« La
chèvre de ma mère » : titre véritablement atypique pour un livre sur
la gestion personnelle de ses finances. En effet, nous aurions pu penser au
premier abord qu’il s’agisse d’un conte ou d’une légende d’Afrique comme on les
aime. Mais, bien au-delà des apparences, l’auteur, dans un langage simple et
des exemples clairs tirés en grande partie du contexte africain, nous emmène
dans l’univers des finances personnelles. Nous apprenons tout au long du voyage
comment, partant d’une chèvre, sa mère a pu se bâtir un petit patrimoine et
comprenons le parallèle avec nos finances personnelles. Partant de l’histoire
de cette seule chèvre, nous apprenons qu’il existe en matière de gestion
financière trop catégories de personnes : celles qui dépensent plus
qu’elles n’en ont, celles qui dépensent exactement ce qu’elles ont et enfin
celles qui dépensent moins que ce qu’elles possèdent. C’est cette dernière
catégorie qui est d’ailleurs encouragée par l’auteur. Pour dépenser moins,
devenir riche et surtout le rester, il préconise et insiste sur l’épargne
systématique d’au moins 10% de tous ses revenus et l’investissement d’une
partie de cette épargne. C’est élémentaire, diraient les plus critiques !
Mais dans un contexte mondial où la consommation est de mise, force est de
constater que même ceux qui se soumettent bien volontiers à l’exercice de
l’épargne le font au bout du compte pour se procurer un bien de consommation.
Alors oui, Ricardo nous le martèle : épargnons, même sous les pressions
diverses (personnelles, professionnelles, spirituelles), investissons avec
sagesse et nous pourrons devenir riches, le rester, jouir des bénéfices y
afférents, et bien sûr aider les autres.
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